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Elles est mimi cette petite paire de mocassins à talon compensé en nubuc rouge My Suelly je dis oui !

Chômeurs, Chômeuses, Jeunes diplomés, ou vieux licensiés A VOS ARMES CITOYENS:

J'en suis à ma 20m lettre de motivation et à mon deuxième mois de recherche semi intensive (étant toujours en poste).

J'ai posté mon CV sur plusieurs sites d'emplois et cabinets de recrutement. Je parcours quotidiennement les annonces, j'envoie des candidatures spontannées, je fais mes relances par téléphone, email, fax et blablabla...

Bilan des courses: un seul entretien téléphonique en Anglais suivi d'un test merchandising en espagnol à remplir et renvoyer sous 30 minutes.

Pas une réponse positive ou négative, des chargés de recrutement débordés par le nombre de candidatures reçues, une conjoncture économique déplorable, une jeunesse désenchantée, des trentenaires sous anxiolitiques, des quarantenaires désabusés prêts à retourner à l'école, des cinquantenaires tremblants en planque tâchant d'éviter le couperet du licenciement, essayant tant bien que mal de sauver leur mariage, et de trouver les bonnes raisons de ne pas se jeter par la fenêtre...

Citoyens désemparés, tentons d'éviter ces scenarios catastrophes, larmoyants, dignes de personnes ayant jeter l'éponge, ayant laissé la vie décider pour nous : prenons nos armes en main

Voici quelques règles sratégiques en cas de combat:

1 Identifier son ennemi: nous même, le défaitisme, le fatalisme, la perte de confiance en soi, les esprits perturbateurs (les gens négatifs) et malheureusement la conjoncture mais ca on peut rien y faire !

2 Réunir ses troupes: l'union fait la force, ne vous isolez pas dans vos recherches, faites appel à vos réseaux d'amis, d'anciens collègues, d'étudiants. Rentrez en contact avec des personnes de même profil que vous via les réseaux sociaux, les blogs, inscrivez-vous dans des agences d'interim, des cabinets de recrutement, des salles de sports (pourquoi pas): SOYEZ ACTIFS ET RESTEZ A L'ECOUTE

3 Faire un petit bilan, pas un check up remboursé par la sécurité (quoique cela peut toujours être utile) non un bilan introspectif et un bilan de compétence:

Qu'est ce que j'aime faire

Quels sont mes centres d'intérêts

Quels sont mes compétences particulières

Quels sont mes priorités au travail: les tâches qui me sont confiées, l'ambiance, le salaire, la taille de l'entreprise...

Quels sont les types de poste qui m'interessent

Quels sont les compétences qui me manquent pour réussir dans mon métier

Quels sont les choses que je ne veux plus ou pas faire

Est-ce que j'ai une bonne image de moi

Confrontez vos opinions et montrez les résultats de votre bilan autour de vous pour voir les réactions de votre entourage (amical, familiale ou autre). Souvent nous avons une image erronnée de nous même.

4 La mise en situation: Amateur de jeux de rôle, n'hésitez pas à recréer de faux entretiens d'embauche pour mieux appréhendez vos peurs et apprendre à mieux vous vendre, à organiser vos idées, à argumenter...

5 Maîtriser le combat: l'art de l'entretien d'embauche s'apparente à l'art de la négociation. Il faut maîtriser parfaitement son sujet c'est à dire savoir parfaiteùent se présenter, se vendre, bien se documenter sur l'entreprise, ses objectifs, ses stratégies, ses collaborateurs, bien connaître les actions, les objectifs et les compétences clès du poste à pourvoir. Pour cela n'hésitez pas à vous faire des fiches par type de poste avec des questions types. Et bien entendu, tout travail mérite salaire. N'acceptez jamais une proposition si elle ne vous convient pas. Tentez de négocier le salaire, des avantages en prime ou autre ou des perspectives d'évolution à moyen termes.

6 Pour les plus téméraires : profitez en pour créer votre propre entreprise, lancez vous !

Bon il s'agit que de quelques pistes que tout le monde connait déjà mais ca fait du bien de se les redire de tant à autre.

Rappelons-nous que la moyenne pour retrouver un poste est de 6 mois minimum. Je vous invite à venir partager vos expériences positives ou pas toujours heureuses pour nous aider dans cette quête du Graal

Et moi je vous donne rendez-vous dans deux mois pour faire un nouveau bilan sur mes recherches !

Ce n’est ni un film spectacle ni un film d’auteur, le
scénarios plutôt classique sur le papier a l’avantage de laisser libre cours à
une mise en scène détonnante : un as du volant, cascadeur le jour et
garagiste à ses heures se laisse embarquer dans de sombres histoires de
braquages la nuit comme chauffeur.

Tous les ingrédients du film classique hollywoodien sont là:

-Des méchants et des gentils, une histoire d’amour avec une
jeune mère célibataire en détresse

-Un mystérieux « James Dean » des annès 2000
recueilli par un vieil infirme au bon coeur…

-Deux associés mafieux

 Et pourtant les courses poursuites à travers les grandes artères de Los Angeles majestueusement
filmées sont loin de ressembler aux scènes suréalistes  du transporteur ou plus kitch de la série
phare des années 80 Shérif fait moi peur.

La mise en scène nous ballade d’un genre à l’autre :
les scènes de règlements de compte entre mafieux font de discrets cleins
d’œil  à la série b ou règnel’hémoglobine, la violence des coups, et un certain sens du comique. Le tout
est interprété avec justesse, esthétisme sans un brin d’extravagence. Car le
secret du film et par la même sa réussite réside peut être là : la limite
n’est jamais franchie.

Pas de voiture superpuissante, pas de cascade hors du commun,
pas de super héro, pas d’histoires d’amour roccambolesques ou de parrain de la
mafia mais des personnages à la fois vrais et totalement mystérieux, pris sur
le vif d’une existence plutôt abimée par la vie :

Une mére célibataire restée seule suite au départ de son
mari purgeant une peine de prison pour un crime inconnu,

un ancien cascadeur avide et pas toujours en veine, devenu garagiste
malgré lui suite à sa hanche cassée lors d'un règlement de compte.

Du cliché, du tranchant, du surprenant

Les quelques scènes où flotent un léger parfum d'idyle naissant semblent volontairement clichées mais elles sont au final, d'un contraste saisissant avec le reste du film:

Une ballade en voiture sur le spot des grandes courses poursuites d’hollywood  tout droit emprunté à terminator ou Grease, le tout filmé avec esthétisme et sans miévrerie

La jeune voisine en panne de voiture "sauvée" par son ange gardien de voisin à la sortie du supermarché.

Enfin, un court moment de poésie dans ce monde de brutes : un baiser mémorable entre les deux tourtereaux, échangé dans l'ascenceur en préambule à une scène de castagne d’une violence inouie.

Le réalisateur nous emmène là on ne s’y attend pas!  Il joue des contrastes et se joue de nous, télespectateurs. La sauce semble marcher, même qu’on en redemande :

On s’attend à des courses poursuites roccambolesques, à nous retourner l’estomac hors les trajets sont propres, méthodiques, sans cascades

On s’attend à un héro à la James Dean, mais il s’avère être doté d'une personnalité limite schizophrénique

On s’attend à tout sauf à ce chef d'oeuvre d'un genre nouveau ! Le héro a peut être laissé partir un beau buttin mais moi je repars vraiment satisfaite de ma soirée ciné. Ca vallait vraiment le coup de faire garder les petites... 

Mais soyons honnêtes pourquoi sommes nous aller voir ce film: pour son prix de la mise en scène à Cannes ? Pour voir un bon film d'action avec des scènes de courses poursuites ? Naaan bien évidemment nous, cinéphiles endurcis nous y sommes allés pour partager plus d'1h45 avec notre nouvel idole du grand écran Ryan Gosling, la nouvelle gueule d'ange du cinéma américain, s'est révélé être un brillant acteur depuis son rôle dans le superbe film Blue Valentine que je vous invite également à visionner !

En tant que nouvelle fan du beau canadien, je reste néanmoins plus sceptique quand au film les marches du pouvoir...